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Les joueurs et le jeu

Les joueurs et le jeu

Jouer au football

Enfants footballeurs

Les jeunes joueurs découvrent généralement le football dans la cour de récréation, dans la rue ou sur des terrains de fortune sur lesquels les buts sont simplement signalés par des cartables ou des blousons. L'étape de la découverte passée, l'intégration à un club de jeunes est nécessaire pour acquérir quelques fondamentaux. Dès cette période, les joueurs les plus prometteurs, techniquement ou physiquement, sont détectés et rejoignent des centres de formation (France), des Academy (Royaume-Uni) ou des clubs dits formateurs qui ont la charge de préparer les joueurs au métier de footballeur. Une minorité de joueurs atteint ce but et devient effectivement footballeur professionnel. La majorité n'est pas retenue pour passer pro et ces joueurs doivent se contenter d'évoluer au mieux en semi-professionnel.

Pratiquer le football implique une activité physique intense et prolongée. En 90 minutes, selon son poste, un joueur parcourt entre 6 et 11 km et perd en moyenne 2 kg. Les blessures, généralement aux chevilles et aux genoux, touchent tous les types de footballeurs, professionnels ou amateurs, jeunes ou vieux. La mort subite, en match ou à l'entraînement, est également un phénomène touchant tous les niveaux. Les cas sont rares mais posent la question des limites physiques des joueurs avec en toile de fond l'éternel débat sur le calendrier, trop chargé. Un sportif ne peut pas être à 100 % sur l'ensemble d'une saison, et la gestion du calendrier fait partie du jeu.

Le dopage est présent de longue date dans le football. De très forts soupçons planent ainsi sur l'équipe d'Allemagne de 1954 qui remporte la Coupe du monde. L'enquête lave finalement la Mannschaft qui n'aurait procédé qu'à des piqûres de glucose[79]. La position des instances qui affichent en façade leur volonté de lutter contre ce fléau est assez ambiguë. La FIFA refuse ainsi longtemps de confier à l'Agence mondiale antidopage (AMA) la gestion de cette question. Un accord est trouvé en juin 2006 avec le CIO qui demandait à toutes les fédérations internationales de parapher le code mondial antidopage. La FIFA conserve toutefois son autorité en matière de suspension[80].

Mis à part le baseball, le football est le sport collectif le plus sujet à des surprises sur un match[81]. De la victoire inattendue de West Bromwich Albion FC face à l'« Invincible » Preston North End en finale de la FA Cup 1888 à l'élimination de l'Olympique de Marseille par les amateurs de l'USJA Carquefou en Coupe de France 2007-08, l'histoire du football est marquée par de nombreux résultats étonnants. Comme le dit un adage sportif particulièrement adapté au football : « sur un match, tout est possible ». Cette possibilité laissée aux « petits » de triompher des « grands » est l'un des attraits du football.

Environnement des joueurs

Les premiers joueurs sont principalement des étudiants. Gentlemen et ouvriers constituent la deuxième vague. On retrouve cette même évolution en-dehors des îles Britanniques dans de nombreux pays. Les joueurs gardent le contrôle du jeu à ses débuts, puis les dirigeants prennent l'ascendant au niveau professionnel comme amateur. Commence alors la longue période de l'« esclavage[82] » avec des joueurs liés à vie à leurs clubs et transférables selon le bon vouloir des dirigeants qui s'arrangent pour tirer les salaires vers le bas. Pour l'exemple, après quinze ans de carrière, l'international français Thadée Cisowski ne touche que 400 francs par mois en 1961[83], soit environ 30% de plus que le SMIC. Des syndicats de joueurs se forment pourtant dès le début du XXe siècle au Royaume-Uni, mais ces derniers ne parviennent pas à peser réellement sur ces problèmes[84]. La situation change dans les années 1960 avec la constitution de syndicats modernes, comme l'Union nationale des footballeurs professionnels (UNFP) en France. Ces derniers militent pour une hausse des salaires, la mise en place du contrat à temps ne liant plus à vie le joueur et le club et une amélioration des conditions de retraite. Les clubs et autres organismes dirigeants ne prennent pas au sérieux ces revendications, puis doivent céder. Le contrat à temps est ainsi adopté en France en 1969[85]. Le combat est mené conjointement en Angleterre depuis 1961. Le syndicat des joueurs anglais obtient quelques avantages financiers mais les clubs refusent d'accorder la formule du contrat à temps. Billy Bremner publie un texte fameux au début du printemps 1974 resté sous le nom de « L'esclave blanc » : « Il n'y a pas de raison de faire de discrimination entre les hommes et les footballeurs[86] ». Le gouvernement anglais intervient dans la foulée (avril 1974) en dépêchant des observateurs à Paris auprès de la FFF, de la Ligue et de l'UNFP pour évaluer le système du contrat à temps[87]. Il faut toutefois attendre 1978 pour voir l'Angleterre adopter le contrat à temps[88]. Ce type de contrat se généralise ensuite. Les nations de l'Europe de l’Est conservent ainsi les droits sur leurs joueurs à vie jusqu'à la chute du système communiste. Des lois interdisaient même tous transferts de joueurs à l'étranger ou limitaient cette possibilité, comme en Yougoslavie pendant les années 1980, aux joueurs de plus de 27 ans.

Depuis les années 1970, les « esclaves » se sont progressivement transformés en « mercenaires[89] ». Conseillés par des agents, ils jouent désormais avec les lois de l'offre et la demande pour tirer les salaires vers le haut. Au milieu des années 1980, les salaires des footballeurs restent encore en retrait par rapport à d'autres disciplines comme la Formule 1, le basket-ball américain, la boxe, le golf et le tennis notamment. Diego Maradona ne reçoit que l'équivalent de 7,5 millions de francs français par saison à Naples tandis que le boxeur Larry Holmes perçoit plus de 45 millions sur la seule année 1984[90]. Au classement des sportifs les mieux rémunérés en 2006[91], Sports Illustrated place Ronaldinho en tête du classement des footballeurs avec 32,7 millions de dollars de revenus, au même niveau que le joueur de tennis Roger Federer (31,3 millions), mais loin derrière le golfeur Tiger Woods (111,9 millions).

La profession d'agent de joueur est réglementée en France depuis 1992 par la loi et au niveau mondial par la FIFA depuis 1995 après de nombreux abus constatés[92]. Le mouvement s'amplifie avec l'adoption de l'arrêt Bosman du 15 décembre 1995 qui abolit les frontières dans la Communauté européenne. Avant cet arrêt, le nombre des joueurs étrangers évoluant en club est fixé par les ligues et les fédérations, entre zéro et trois, selon les pays et les époques. Début 2008, on comptait dans les principaux championnats de football : 351 joueurs étrangers en Premier League (62,7 % des effectifs professionnels), 263 en Bundesliga (53,2 %), 182 en Russie (46 %), 231 en Serie A (41,5 %), 213 en Ligue 1 (39 %) et 191 en Liga (37,1 %)[93].

Les transferts ont toujours existé dans le football et leur prix augmente rapidement. Le Britannique Alf Common est le premier joueur transféré pour 1000£ (1905)[94]. Le record actuel est détenu par le transfert de Zinedine Zidane de la Juventus vers le Real Madrid en 2001 pour 76 millions d'euros[95]. La période des transferts est harmonisée depuis 1997 à deux périodes dans l'année : l'intersaison (deux mois en Europe du 1er juillet au 31 août) et à mi-saison (du 1er janvier au 31 janvier). Le règlement de 1997 prévoit également de rémunérer les clubs formateurs, jusque-là totalement oubliés[96].

Arsène Wenger, actuel manager d'Arsenal FC

L'entraîneur apparaît vers la fin du XIXe siècle en Grande-Bretagne. Il remplace alors le capitaine dans nombre de ses fonctions, de la sélection des joueurs à la direction des séances d'entraînement. De nombreux joueurs deviennent entraîneur ; toutefois, le statut d'entraîneur est encadré dans certains pays par des obligations de diplômes. Ces diplômes et formations spécifiques apparaissent en France dès les années 1920, mais ils ne deviennent incontournables qu'au début des années 1970 sous la pression de Georges Boulogne[97], notamment. L'entraîneur peut de plus cumuler des fonctions sportives et administratives. On l'appelle alors manager. C'est le statut normal de la majorité des entraîneurs officiant en Angleterre tandis que dans les pays latins, les dirigeants gardent la main sur les aspects administratifs. Certains dirigeants n'hésitent d'ailleurs pas à intervenir dans les choix techniques, du recrutement à la composition d'équipe en passant par les options tactiques.

Après la demi-finale de Coupe du monde 1958 qui voit l'équipe de France terminer le match avec neuf joueurs valides face au Brésil, le remplacement d'un joueur est autorisé[98]. Un second remplacement (1976[99]) puis un troisième (1995[100]) sont ensuite autorisés. À l'origine, un seul remplaçant polyvalent était disponible pour effectuer l'unique remplacement. On passe logiquement à deux joueurs sur le banc en 1976 puis à un maximum de sept (1996[100]) dans les compétitions internationales et certaines compétitions nationales. Le nombre des remplacements est libre en match amical après accord entre les deux équipes, puis est limité à six maximum en 2005 pour les matches amicaux internationaux entre sélections nationales[101].

Évolutions tactiques

Icône de détail Article détaillé : Dispositifs tactiques en football.
Dispositif tactique en « WM »

Des années 1880 à 1925, la pièce essentielle d'une équipe est son avant-centre qui constitue la pointe d'une formation où figurent cinq attaquants, trois milieux et deux défenseurs. Les attaquants doivent être puissants car le hors-jeu est signifié si moins de trois joueurs se trouvent entre la ligne de but adverse et celui qui reçoit une passe. Le passage de trois à deux joueurs pour un hors-jeu change en profondeur le jeu. On passe de 4 700 buts marqués par saison dans les deux divisions de League anglaise à 6 373 dès l'entrée en application de cette modification[102]. L'entraîneur Herbert Chapman met au point une tactique innovante, dite en « WM », c'est-à-dire trois défenseurs, deux milieux, deux inters (milieux offensifs) et trois attaquants[102]. Les quatre joueurs du milieu de terrain constituent le carré magique[103], marquant la montée en puissance du poste de milieu offensif (ou inter) dont le rôle est d'alimenter l'avant-centre en ballons.

Le WM règne en maître absolu jusqu'en 1953 et la fameuse défaite des Anglais à domicile face aux Hongrois, qui évoluent déjà en 4-2-4. Avant le triomphe des 4-2-4, 4-3-3 et autres 4-4-2, les Suisses, les Français et les Italiens mettent au point des tactiques basées sur la défense : le « verrou suisse » (ou « verrou Rappan » du nom de l'entraîneur-joueur autrichien qui met en place ce système au Servette de Genève en 1932[104]), le « béton » (initié par Robert Accard au début des années 1930 au Stade français[105] et pratiqué notamment par Charleville en 1936[106]) et le « Catenaccio ». Ces tactiques sont notamment affinées après la Seconde Guerre mondiale par Helenio Herrera et déclinées dans de nombreux pays, donnant par exemple naissance au « Riegel » en Allemagne. L'innovation principale de ce dispositif tactique est la création du poste de libéro nommé verrouilleur ou bétonneur à l'origine. Il se place derrière la ligne de défense, généralement de trois puis quatre joueurs, et a pour tâche de colmater les brèches.

Dispositif tactique en « 4-4-2 »

En 1958, l'équipe du Brésil remporte sa première Coupe du monde en s'appuyant sur un effectif hors norme et un dispositif tactique en 4-2-4. C'est une forme de compromis entre les stratégies offensives et défensives. Nouvelle évolution tactique des Brésiliens en 1962, avec un dispositif en 4-3-3, où l'ailier gauche, Mario Zagallo, est reconverti en milieu de terrain[102]. Ces tactiques plutôt offensives se retrouvent toutefois à la peine face à des formations très rigoureuses, telles que l'Inter Milan en Europe ou le Peñarol en Amérique du Sud. L'Allemagne échoue aussi de peu en Coupes du monde 1966 et 1970 en pratiquant un béton très strict.

La disposition tactique n'est rien sans animation du jeu. La vitesse tient ici un rôle prépondérant. Sur le principe du passing, Bill Shankly à Liverpool FC et José Arribas au FC Nantes (jeu à la nantaise) développent une animation de jeu très rapide dès le début des années 1960, générant d'inévitables erreurs. Ces dernières doivent être compensées par un collectif soudé, ne rechignant pas à effectuer des tâches défensives ou offensives, selon les besoins de l'équipe. C'est le « football total » prôné par Rinus Michels à l'Ajax Amsterdam au début des années 1970.

Par convention, on attribue un style physique au football du Nord de l'Europe et un style plus technique aux Latins. C'est un cliché, mais cette opposition presque philosophique entre le réalisme et le spectacle marque durablement les débats stratégiques. Ainsi, le jeu du Stade de Reims développé dès la fin des années 1940 et qui enchante les foules françaises et européennes jusqu'à la fin des années 1950, est taxé de « latin » car il est axé sur la technique et le jeu de passes. Gabriel Hanot détestait le « petit jeu » des Rémois lui préférant un jeu plus physique, « à la Britannique ». La presse spécialisée française se déchire dans ces débats jusqu'au début des années 1970. L'Équipe et France Football étaient partisans de l'efficacité ; Miroir du football défendait le football spectacle.

Le football moderne est plutôt réaliste en s'appuyant avant tout sur une solide assise défensive. On assiste à la mise en place de dispositifs en 5-3-2, 4-5-1 et 5-4-1 avec des joueurs de couloirs remplaçant les ailiers d'autrefois.

Joueurs emblématiques

Pelé, considéré comme le meilleur joueur de tous les temps.

Tout au long de son histoire, le football a compté un grand nombre de joueurs d’exception. Il n’est pas possible de les citer tous ici, on se reportera à Catégorie:Footballeur par nationalité pour en avoir une liste plus complète. Parmi ces joueurs emblématiques, ce chapitre distingue quelques joueurs qui possèdent le meilleur palmarès en termes de nombre de sélections et de titres remportés en club ou avec une sélection nationale. Par leur activité, ils couvrent la période 1894-2008. Le football possède ses héros depuis la fin du XIXe siècle. Certains de ces joueurs sont aujourd'hui tombés dans l'oubli, mais ils furent pourtant salués en leurs temps comme les plus brillants pratiquants du jeu. Le FIFA 100, liste des 125 plus grands footballeurs vivants dressée par l'ancien international brésilien Pelé, ne s'intéresse pas à ces grands anciens. Certaines nations honorent leurs anciens, comme l'Angleterre qui a mis en place en 2002 l'English Football Hall of Fame.

Chez les gardiens de but, l'Espagnol Ricardo Zamora[107] (1901-1978) et l'Autrichien Rudi Hiden (1909-1973) sont considérés comme les meilleurs portiers des années 1930. Le Russe Lev Yachine (1929-1990), l'Anglais Gordon Banks (1937-) et l'Italien Dino Zoff[108] (1942-) s'imposent après la Seconde Guerre mondiale.

L'Autrichien Gerhard Hanappi (1929-1980), l'Allemand Franz Beckenbauer[109] (1945-) et l'Italien Franco Baresi (1960-) sont emblématiques des systèmes défensifs qu'ils pratiquèrent avec intelligence, tandis qu'au milieu de terrain l'Uruguayen José Andrade (1901-1957), l'Italien Giovanni Rivera (1943-), le Néerlandais Johan Cruijff[110] (1947-), l'Argentin Diego Maradona[111] (1960-) et les Français Raymond Kopa (1931-), Michel Platini[112] (1955-) et Zinedine Zidane (1972-) allièrent au mieux créativité, technique et efficacité.

Chez les attaquants, le Gallois Billy Meredith (1874-1958), l'Autrichien Matthias Sindelar (1903-1939), l'Uruguayen Pedro Petrone (1905-1964), les Italiens Giuseppe Meazza (1910-1979) et Silvio Piola (1913-1996), les Brésiliens Leônidas da Silva (1913-2004), Garrincha[113] (1933-1983) et Pelé[114] (1940-), les Français Larbi Benbarek (années 1910-1992) et Just Fontaine (1933-), l'Anglais Stanley Matthews (1915-2000), les Argentins Ángel Labruna (1918-1983) et Alfredo Di Stefano (1926-), les Hongrois Ferenc Puskás[115] (1927-2006) et Sándor Kocsis (1929-1979), les Allemands Uwe Seeler (1936-) et Gerd Müller[116] (1945-), le Portugais Eusébio[117] (1942-) et le Néerlandais Marco van Basten (1964-) furent parmi les plus efficaces. Le joueur ayant inscrit le plus grand nombre de buts en match officiel est l'Autrichien Josef Bican (1913-2001) (804) devant les Brésiliens Romário (1966-) (771) et Pelé (765)[118]. Les deux joueurs brésiliens fêtèrent pourtant en grande pompe leur 1000e but, en prenant aussi en compte les buts inscrits en match amical en club.

Chaque année, plusieurs titres de meilleurs joueurs sont décernés. Les plus prestigieux de ces honneurs sont le Ballon d'or France Football, créé en 1956, le Joueur FIFA de l'année (depuis 1991), le Ballon d'or africain (depuis 1970) et le Meilleur joueur sud-américain de l'année (depuis 1971).

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