A.S. MONT-SAINT-SULPICE : site officiel du club de foot de MONT ST SULPICE - footeo

Règlement

Règlement

Premières règles

Le premier code de jeu date de 1848 : les Cambridge Rules[14]. D'autres universités suivent l'exemple de Cambridge et édictent leurs propres règlements. Harrow met ainsi en place un code autorisant l'usage des mains qui donnera naissance au rugby et à ses déclinaisons, comme le football américain. Le football se base exclusivement sur les règles de Cambridge, qui s'imposent comme les plus simples. Cette notion de simplicité est fondatrice du football lui-même, comme l'indique clairement le sous-titre des règles de J.C. Thring qui affinent le règlement de Cambridge en 1862 : The Simplest Game[50] (Le jeu le plus simple).

Quand la Football Association (FA) est fondée à Londres le 26 octobre 1863, John D. Cartwright est chargé de faire une synthèse des différentes règles en usage (Blackheath RC qui suivait les règles d'Harrow, était alors membre de la FA)[51] . Le 9 janvier 1864[52], le premier match disputé sous ses nouvelles 14 lois du jeu est joué[53]. Elles sont assez floues, notamment dans les domaines du nombre de joueurs et des dimensions du terrain ou des buts car un accord n'a pas pu être trouvé sur ces points. Les équipes comptent alors de treize à quinze joueurs puis passent à onze progressivement, malgré les résistances de nombre d'équipes à la fin des années 1860. En 1867, quand la Surrey FA propose un match à onze contre onze au Cambridge University FC, ce dernier répond par courrier : « nous jouons au minimum à quinze par équipe et nous ne pouvons pas jouer avec moins de treize joueurs par équipe[54] ». La loi 11 précise que l'usage des mains est interdit. De fait, il s'agit dans les grandes lignes de la reprise des Cambridge Rules et des règles de J.C. Thring, saluées par tous comme les plus simples[55].

Le 1er décembre 1863, le Sheffield FC demande son affiliation à la FA[55]. Les clubs de Sheffield suivent alors un code de jeu particulier mais proche des Cambridge Rules et qui se joue à onze contre onze[56]. Pendant plus d'une décennie, les deux codes coexistent et s'influencent tandis que certains clubs édictent des règlements internes stipulant que seul leur règlement interne est applicable. Cette situation très hétérogène n'empêche pas la FA de peaufiner son règlement. Le poste du gardien de but est ainsi créé en 1870[57]. De même, entre 1867 et 1870, les règles de Sheffield connaissent quelques modifications comme l'abandon en 1868 du rouge[58] (forme de points semblable au football australien, avec deux poteaux supplémentaires situés à 4 yards des buts). Les clubs de la région de Nottingham, qui avaient également un règlement inspiré des Cambridge Rules, adoptent les règles de la FA en 1867[59].

La FA Cup est fondée en 1871 sur le principe « une coupe, deux codes[60] ». L'espoir de la FA est de pousser les clubs de Sheffield à adopter ses règles. C'est presque l'inverse qui se produit. En fait, les deux codes fusionnent en 1877[61]. Depuis lors, les règles sont unifiées puis confiées à la garde de l'International Board, créé le 6 décembre 1882.

Principes du jeu

Le football met aux prises deux équipes de onze joueurs sur un terrain rectangulaire de 90 à 120 mètres de long sur 45 à 90 mètres de large. L'objectif est de faire pénétrer un ballon sphérique de 68 à 70 cm de circonférence pour un poids de 410 à 450 grammes dans un but long de 7,32 m sur 2,44 m de hauteur. Le but est considéré marqué quand le ballon a entièrement franchi la ligne de but tracée au sol entre les deux poteaux.

Gardien de but en action

Le seul joueur autorisé à utiliser ses mains est le gardien de but dans sa surface de réparation. Dans cette même surface, une faute générant habituellement un coup franc direct est sanctionnée par un coup de pied de réparation (penalty). Ce dernier s'exécute sur un point situé à 11 mètres de la ligne de but. Outre les fautes de mains, les autres fautes concernent essentiellement les comportements antisportifs et les contacts entre les joueurs. Le tacle est autorisé, mais réglementé. Un tacle par derrière est ainsi sanctionné d'un carton rouge synonyme d'expulsion. En cas de faute moins grave, un carton jaune peut être donné par l'arbitre au joueur fautif. Si ce joueur écope d'un second carton jaune au cours d'une même partie, il est expulsé.

La règle du hors-jeu force les attaquants à ne pas se contenter d'attendre des ballons derrière la défense. Pour qu'un joueur soit en jeu, il faut qu'il y ait toujours au moins deux joueurs (généralement le gardien et un défenseur) entre lui et la ligne de but adverse. L'arbitre assistant signale avec un drapeau le hors-jeu qui se juge au départ de la balle, c'est-à-dire au moment où le passeur effectue sa passe, et pas à l'arrivée du ballon dans les pieds de l'attaquant.

Le match dure 90 minutes en deux mi-temps de 45 minutes entrecoupées d'une pause d'un quart d'heure. Lors de certains matches de coupe devant désigner un vainqueur ou un qualifié (on peut se qualifier en matches aller-retour sans nécessairement remporter le match retour), une prolongation de deux fois quinze minutes est disputée. Au terme de cette période, en cas d'égalité, les tirs au but départagent les deux formations.

Lois du jeu

Icône de détail Article détaillé : Lois du jeu.

Le football compte dix-sept « lois du jeu » régies par l'International Board. Le règlement est le même pour les professionnels et les amateurs, en senior ou chez les jeunes. La FIFA veille à l'application uniforme des mêmes lois du jeu partout dans le monde.

Les 17 lois du jeu :

 

Très conservateur, l'International Board modifie rarement le règlement contrairement à nombre d'autres disciplines sportives. Depuis la création du Board, la plus importante réforme fut celle de 1925 qui porte de trois à deux le nombre de joueurs adverses devant se situer entre la ligne de but et celui qui reçoit une passe pour ne pas être hors-jeu[62]. Cette réforme a d'importantes implications en termes de tactique. Signalons également les réformes liées au gardien de but avec l'interdiction des passes en retrait[63] (1992)[64] et de la limitation à l'usage des mains dans la seule surface de réparation (1912)[65]. D'autres évolutions importantes ont lieu en 1891 : elles concernent l'arbitre.

Arbitre

Icône de détail Article détaillé : Arbitre de football.
Trio arbitral mixte

Sur le terrain, l'application du règlement est confiée à un corps arbitral qui se met en place définitivement en 1891[66]. Un temps évoqué, le double arbitrage était en usage au début du jeu et un troisième arbitre, situé en tribune, prenait la décision en cas de conflit entre les deux arbitres principaux. Ce système s’avère inefficace et en 1891, le referee, jadis placé en tribune, est désormais positionné sur le terrain, tandis que la doublette d’arbitres (umpires) est mise sur les bords de touche (linesmen). L'arbitre central est rapidement doté de larges pouvoirs afin de diriger pleinement la partie. Avant ces réformes, les penalties n'existent pas et l'arbitre n'a pas le contrôle du temps de jeu. Depuis 1874, les umpires peuvent siffler des coups francs et expulser des joueurs. Avant cette date, les expulsions sont discutées avec les capitaines[67]. Les cartons jaunes et rouges sont introduits en 1970 suite à un incident au cours du match de Coupe du monde Angleterre-Argentine en 1966. Expulsé, le capitaine argentin Antonio Rattín refuse de quitter le terrain prétextant ne pas comprendre l'arbitre allemand Rudolf Kreitlein ; l'affaire dure sept minutes[68]. Pour éviter ce genre de problèmes, le Board met en place le système universel de cartons jaunes et rouges.

Le corps arbitral est aujourd'hui constitué d'un arbitre principal qui se déplace sur le terrain, ainsi que de deux arbitres assistants évoluant le long de chaque ligne de touche et munis de drapeaux. Dans le milieu professionnel, un quatrième arbitre est présent pour assurer un remplacement en cas de blessure de l'un des trois autres ; il sert également à signaler les changements de joueurs et à veiller au maintien de l'ordre dans les zones techniques (bancs des joueurs) et au bord du terrain. Au plus haut niveau, les arbitres subissent des tests physiques réguliers (test de Cooper, notamment).

Depuis la fin du XXe siècle, le recours à la vidéo est souvent évoqué pour remédier aux problèmes d’arbitrage. Ce système est toutefois très controversé, notamment car il n'est pas absolument fiable et n'est pas applicable à tous les niveaux du football, des juniors aux vétérans. Le 8 mars 2008, à l'occasion de sa 122e réunion annuelle, le Board suspend, jusqu'à nouvel ordre, les options technologiques après des essais peu concluants d'arbitrage vidéo testés au Japon et les difficultés techniques rencontrées par les équipes travaillant sur le contrôle de la ligne de but par des moyens électroniques. En revanche, le Board autorise la mise en place de tests avec deux arbitres assistants supplémentaires pour surveiller les surfaces de réparation[69].

Arbitre assistant signalant une sortie de but

Comme dans d'autres disciplines, l'arbitrage est confronté à des problèmes de corruption. Les derniers cas en date en Allemagne[70], en Belgique[71], en Italie[72] et au Portugal[73] ont notamment mis en lumière le rôle de certains clubs dans ces affaires mais aussi l'intervention de parieurs. Dans d'autres cas, des joueurs peuvent être également impliqués. Les sanctions (rétrogradation, titre annulé, points retirés et poursuites judiciaires des personnes impliquées) et les précautions (en Allemagne, l'arbitre est désormais désigné 48 heures avant la rencontre) n'empêchent pas la poursuite de ces pratiques. Aussi, de nombreuses voix appellent de leurs vœux la mise en place d'un véritable statut professionnel pour les arbitres.

Le statut des arbitres, professionnel ou pas, est un sujet récurrent des dernières années. La plupart des arbitres sont amateurs. La FIFA et son président Sepp Blatter militent pour l'arbitrage professionnel. Pour les matchs de haut niveau, les arbitres sont sous contrat avec leur fédération en Argentine, au Brésil, au Mexique et en France, liés à la Premier League en Angleterre, et sous une sorte de rapport contractuel en Italie[74].

La féminisation du corps arbitral débute avant la reconnaissance du football féminin. En France, on attend ainsi 1970 pour admettre des licenciées féminines à la FFF mais la première femme certifiée arbitre l'est dès le 10 novembre 1967 (Martine Giron, 21 ans)[75]. Depuis les années 1990, des femmes (Nelly Viénot, notamment, à partir du 23 avril 1996[76]) accèdent au statut d'arbitre assistant en première division. En 2003, un premier match masculin de l'UEFA est arbitré par une femme, Nicole Petignat[77].

Équipements

Chaussures de football modernes
Ballon Adidas Teamgeist (2006)

Réglementés par la Loi 4, les équipements des joueurs comprennent un maillot, un short, une paire de chaussettes, des protège-tibias et des chaussures. Le port des gants et des lunettes est autorisé. Les gardiens arborent parfois des casquettes quand ils font face au soleil. Ils doivent de plus porter un maillot de couleur différente.

Les équipes disposent de plusieurs jeux de maillots. Habituellement, une équipe évolue avec ses couleurs à domicile et doit s'adapter aux couleurs de l'adversaire en déplacement. L'échange des maillots en fin de partie est une tradition pour les matches importants.

Les premiers maillots sont des lainages assez épais. Ils s'allègent durant la première moitié du XXe siècle avec l'adoption de chemises en coton, puis, grâce aux fibres synthétiques à partir des années 1960, ils deviennent très légers. Polyester et polyamide sont principalement utilisés avec des systèmes d'évacuation de la transpiration.

Les chaussures sont à l'origine des chaussures montantes courantes auxquelles on fixait des crampons. Il faut attendre les années 1950, et les premières chaussures de football commercialisées par Adidas, pour voir l'apparition de chaussures modernes. Depuis les années 1990, les meilleures chaussures sont généralement en peau de kangourou avec semelle en plastique et crampons en aluminium.

Le ballon est codifié par la Loi 2. Ses dimensions sont fixées en 1872. Le ballon doit être sphérique, en cuir ou dans une autre matière adéquate, avoir une circonférence de 70 cm au plus et de 68 cm au moins, un poids de 450 g au plus et de 410 g au moins au début du match et une pression de 0,6 à 1,1 atmosphère (600 - 1 100 g/cm2). Ces dimensions sont plus réduites pour les ballons utilisés par les joueurs de moins de 13 ans. Depuis le 1er janvier 1996, seuls des ballons ayant passé les tests de la FIFA (Fifa Approved) sont utilisables en compétitions internationales organisées par la FIFA ou les confédérations continentales[78].

A.S.MONTOISE vient de remporter le trophée 1500000 visites 1 an
Montois! est devenu membre plus de 7 ans
2-3
ASM B / Champs sur Yonne B plus de 9 ans
ASM B / Champs sur Yonne B et Coulanges la Vineuse / ASM : résumés des matchs plus de 9 ans
4-0
Coulanges la Vineuse / ASM plus de 9 ans
5-1
ASM / St Georges plus de 9 ans
ASM / St Georges et Montillot / ASM B : résumés des matchs plus de 9 ans
1-2
Montillot / ASM B plus de 9 ans
1-3
Vergigny / ASM plus de 9 ans
Vergigny / ASM et ASM B / Magny : résumés des matchs plus de 9 ans
0-9
ASM B / Magny plus de 9 ans
0-1
Fleury la Vallée / ASM plus de 9 ans
Fleury la Vallée / ASM : résumé du match plus de 9 ans
ASM - Chevannes (15/11/2014) : nouvelles photos plus de 9 ans
ASM - Chevannes (15/11/2014) plus de 9 ans

Les membres déjà inscrits sur le site de votre club :

  • 2 Dirigeants
  • 1 Entraîneur
  • 13 Joueurs
  • 3 Supporters

MANIFESTATIONS À VENIR

A noter